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Pour la 3ème année consécutive, Dolist dévoile les résultats de son enquête annuelle sur les pratiques et projets à venir des annonceurs français en matière d’e-mail marketing.

Cette étude menée sur plus de 500 grandes entreprises françaises, révèle tout d’abord que malgré son statut d’ancien outil du webmarketing, l’e-mail marketing séduit toujours autant de professionnels. Ils sont en effet 47% à conserver en 2012 le même budget qu’en 2011 et 42% ont augmenté leur investissement entre 10 et 30%, soit 20% de plus que l’année dernière. Les intentions de forte augmentation (de plus de 30% du budget) chutent toutefois de 66% en deux ans mais les intentions de baisse ne réunissent quant à elles que 4% des professionnels. Des chiffres qui traduisent une certaine maturité du canal e-mail.

Cependant, l’étude pointe quelques lacunes. La collecte de contacts,par exemple, reste encore difficile. Certaines bonnes méthodes de recrutement de contacts sont mieux assimilées par les professionnels français (63% via le site Internet, 41% via les événements, etc.) et 64% utilisent désormais leurs fichiers clients pour leurs communications par e-mail. Mais, malgré une baisse de certaines mauvaises pratiques, celles-ci perdurent. A titre d’exemples, 23% pratiquent l’échange et 15% l’achat de fichiers. Le développement des bases de données reste donc une problématique importante pour les professionnels français qui favorisent encore le système D.

Le suivi des performances de campagnes e-mails n’apparait pas non plus comme le point fort des annonceurs français qui se concentrent sur des indicateurs généralistes et notamment sur le taux d’ouverture (pour 75% d’entre eux) pourtant peu représentatif. Le nombre de plaintes est quant à lui pris en considération par seulement 26% de professionnels. Et pour ce qui est du suivi des objectifs de transformation (ventes, inscriptions, prises de rendez-vous, etc.), ils sont 43% à réellement suivre le taux de transformation et 35% seulement à calculer le chiffre d’affaires généré.

Les grandes fréquences d’envoi de messages e-mails (plus de 6 messages par contact et par mois) sont en baisse. Les envois de plus de 8 messages mensuels par contact ont même chuté de 43% entre 2009 et 2011. Les professionnels français semblent prendre conscience de l’impact néfaste d’une pression commerciale trop élevée.

Interrogées sur leurs stratégies 2012 en matière d’e-mail marketing, les entreprises répondent “qualification des contacts”. Cet item gagne deux places dans le classement par rapport à l’année précédente. Le développement de contenus pertinents arrive de son côté en 2ème place alors que le ciblage comportemental, premier en 2011, descend quant à lui à la 3ème place.

Les professionnels français sont sans conteste de plus en plus avertis en matière d’e-mail marketing“, détaille Jean-Paul Lieux, directeur associé de Dolist. “Mais la professionnalisation du canal e-mail ces dernières années rend les bonnes pratiques à mettre en œuvre plus nombreuses et complexes. Fini l’image du canal économique et rentable sans efforts. Les annonceurs se responsabilisent donc davantage et c’est une image plutôt positive de l’orientation du secteur qui se dessine, même si un gros travail de sensibilisation et d’accompagnement est encore à réaliser.