Les sociétés françaises commerçant sur internet, plus que leurs homologues en Grande-Bretagne, se disent prêtes à sous-traiter d’ici 2 ans la partie technologique de leur vitrine web. C’est le constat que fait eCommera dans une étude menée auprès de 200 entreprises françaises et anglaises, dans sa revue Trading Intelligence Quarterly.
Aujourd’hui, 40% des directeurs de e-commerce français gèrent la partie technologique en interne contre seulement 28% des directeurs d’ecommerce en Grande-Bretagne. Et 53% des responsables français souhaitent externaliser la partie technologique d’ici 2 ans
Autre enseignement : les e-commerçants français sont prêts à se mesurer à de nouveaux entrants, en se concentrant tout particulièrement sur les activités différenciatrices. Ainsi 40% des responsables français ont déclaré qu’ils souhaitaient, ré-internaliser la conception du web design alors qu’ils ne sont que 32% au Royaume-Uni.
Encore une différence de taille : 41% des managers de e-commerce français déplaceront la gestion des performances marketing en interne, contre seulement 28% au Royaume-Uni. Et 11% des entreprises françaises interrogées externalisent totalement la fonction de gestion des commandes et des retours (fullfilment) contre 9% au Royaume-Uni. A l’avenir, 52% des administrateurs de commerce élèctronique sous-traiteront cette activité contre seulement 44% au Royaume-Uni.
“Bien que la gestion des commandes et des retours ne constitue pas une activité intrinsèquement différentiante, son externalisation contribue à accélérer l’adhésion de facto des e-commercants aux meilleures pratiques dans le domaine de l’expérience client, et leur laisse une plus grande latitude pour se concentrer sur les leviers de croissance que sont le Design, le parcours client et le marketing en ligne”, analyse laurent Quatrefages, responsable eCommera France.
“Au regard de la performance incontestable des anglo-,saxons il y en s’en doute quelques enseignements à tirer, notamment sur leur focalisation sur leurs coeurs de métier grandement facilité par l’externalisation de la mise en oeuvre des technologies “, conclut le responsable.