Selon les résultats de l’étude annuelle sur le moral des e-commerçants. Cette étude, réalisée par la Fevad en partenariat avec le magazine LSA et E-Commerce One to One, le contexte économique difficile ne ternit en rien la confiance des e-commerçants.
Ainsi, la majorité des dirigeants interrogés demeurent confiants pour 2015 : 82% d’entre eux se déclarent autant ou plus optimistes qu’en 2014. S’agissant de leur propre entreprise, 78% des répondants espèrent, en 2015, une croissance du chiffre d’affaires et 61% anticipent une augmentation de leur marge nette.
Cependant, réalistes, les e-commerçants s’attendent encore cette année à des mouvements dans le marché : 87% des répondants pensent assister à des fermetures de sites, et 81% anticipent des mouvements de concentration. Trois quarts d’entre eux envisagent également des accords stratégiques ainsi que l’arrivée de nouveaux acteurs étrangers. En revanche, ils sont moins d’un sur deux à parier sur des levées de fonds importantes (48%) ou sur l’émergence de nouveaux grands acteurs e-commerce (28%).
Le m-commerce, l’informatique et l’international en tête des priorités
Cette confiance en l’avenir devrait favoriser les investissements en 2015. Selon l’enquête, ceux-ci seront consacrés en priorité à l’informatique (33%), à international (26%) et au marketing et à la publicité (26%).
Concernant le développement des canaux, l’effort des e-commerçants portera en priorité sur le site (73%) et le m-commerce (50%). Les retailers devraient poursuivre le développement du “click and collect” (50%) alors que les pure-players comptent renforcer leur présence sur les réseaux sociaux (26%).
Plus d’emplois
Alors que l’emploi en France a reculé en 2014, 57% des répondants ont vu les effectifs de leur entreprise augmenter au cours de l’année dernière. En 2015, c’est près d’une entreprise sur deux (48%) qui prévoit d’augmenter ses effectifs. Moins de 15% des répondants anticipent une baisse du nombre d’employés dans leur entreprise.
L’international comme levier de croissance
64% des e-marchands sont déjà présents à l’international et 14% en font le projet. Cette conquête de marchés étrangers concerne aussi bien les retailers, que les pure-players, avec des stratégies d’implantation différentes : directement depuis la France pour les pure-players (71%), plutôt via une filiale implantée localement pour les retailers (59%). La Belgique reste la destination privilégiée des e-commerçants français (79%). L’Espagne arrive cette en seconde position (60%) et relègue l’Allemagne et le Royaume-Uni à la troisième place (51% chacun).
Un tiers des sites interrogés réalisent déjà plus de 20% de leurs ventes à l’international. Leur part devrait continuer à progresser au cours prochaines années. Pas moins de 88% des entreprises s’attendent à une forte croissance de leurs ventes à l’international, et 57% considèrent même qu’il devrait s’agir d’une forte augmentation.