Les autorités de protection des données de six pays européens, dont la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) française, ont décidé d’engager, mardi 2 avril, une action répressive contre Google dans le cadre de la gestion des données privées.
Sur la base des conclusions d’une analyse des règles de confidentialité du géant américain, le G29 avait pourtant demandé à ce dernier de se mettre en conformité avec la directive européenne “Informatique et libertés” dans un délai de quatre mois. Des représentants de Google Inc. avait même été reçus le 19 mars dernier, à leur demande, par un groupe de travail piloté par CNIL mais “à l’issue de cette réunion, aucun changement n’a été mis en oeuvre“, constate la commission dans un communiqué. Et d’ajouter : “En conséquence, toutes les autorités du groupe de travail mis en place par le G29 ont décidé d’engager ce jour, 2 avril 2013, et chacune en ce qui la concerne, des actions (enquête, contrôles, etc.).“
Pour l’heure, la nature des sanctions à l’encontre de Google n’a toujours pas été dévoilée. Mais le bras de fer semble loin d’être terminé.