Le coup d’envoi des soldes d’hiver a été donné mercredi matin en France et sur le net. Selon le WL Panel, une baisse de 17% du volume de transactions en ce premier jour des soldes d’hiver 2015 par rapport à 2014 a été enregistré.
La période des soldes d’hiver ne serait-il plus l’événement que tous les consommateurs attendent avec impatience? Il serait tentant de le penser au regard des résultats du premier jour de cette période de forts rabais révélés par le WL Panel. Tous secteurs confondus, les chiffres témoignent en effet d’un recul significatif en 2015 : –17% du nombre de transactions enregistrées hier par rapport au 1er jour des soldes d’hiver en 2014.
La mode en berne
Le secteur de la mode continue sa dégringolade cette année et enregistre une baisse de 29% par rapport à 2014 alors même que le secteur pâtissait déjà d’une chute de 28% l’an dernier (vs 2013).
“En ce premier jour des soldes d’hiver, la tendance est clairement à la baisse par rapport aux années précédentes, note Rodolphe Oulmi, directeur développement et partenariats de Webloyalty France. En effet, les Français sont de plus en plus exposés aux réductions tout au long de l’année grâce notamment aux ventes privées, des phénomènes qui gâtent l’attractivité des soldes saisonnières. La nouvelle réforme des soldes 2015 en limitant l’étalement des périodes de remises sur l’année, ne devrait certes pas avoir d’impact dès ces soldes d’hiver ; mais ses effets pourront se ressentir dès ceux d’été.”
Les soldes d’hiver plus attractifs que les soldes d’été
Des deux évènements shopping annuels, les soldes d’hiver restent de loin les plus attractifs. Le WL Panel enregistre au 1er jour des soldes d’hiver tous secteurs confondus, une hausse de 24% du nombre de transactions par rapport au 1er jour des soldes d’été. Le secteur des biens d’équipement affiche lui une hausse de 36% et le secteur de la mode, une hausse de 14%.
Enfin, la part du m-commerce est toujours aussi importante dans le volume des achats online réalisés au cours de cette 1ère journée des soldes. Comme l’an passé, 14% des achats ont été concrétisés via un smartphone ou une tablette (vs. 6% en 2013).