Selon une étude publiée aujourd’hui par Kelkoo, le moteur de shopping en ligne, la baisse du niveau de confiance des consommateurs depuis le début de l’année est susceptible d’avoir un impact sur les dépenses de Noël 2010, avec une croissance prévisionnelle des ventes de détail globales de 1% (627 millions d’euros), contre 1,7% (1 milliard d’euros) pour la période 2008-2009.
Cependant, l’étude commanditée par Kelkoo et réalisée par le Centre for Retail Research, révèle que les dépenses en ligne devraient continuer de prospérer et l’e-commerce devrait jouer un rôle prépondérant en soutenant les ventes globales de Noël en France, avec une croissance prévisionnelle à 12 mois de 30,7%, soit 1,5 milliard d’euros. A l’inverse, les ventes de détail offline devraient afficher de faibles résultats, avec une baisse estimée de 1,5%, soit 862 millions d’euros comparée à l’année précédente.
“Les semaines précédent Noël sont cruciales pour les commerçants français, dont beaucoup vont réaliser jusqu’à la moitié
de leurs bénéfices annuels sur cette période. De plus, le commerce de détail est un secteur majeur de l’économie, qui
emploie 1,8 million de personnes à travers près de 370 000 entreprises et dont les ventes annuelles pèsent pour 401,4
milliards d’euros soit 21% du PIB du pays”, souligne Nicolas Jornet, Directeur de Kelkoo France.
Tandis que les ventes de détail sur la période de Noël en France devraient décliner de 1,5% (862 millions d’euros) en 2010 comparé à 2009, les ventes sur Internet de cette fin d’année offrent des perspectives de croissance de 62,9% (2,5 milliards d’euros) sur la période 2008 – 2010 et de 30,7% (1,5%) pour la seule année en cours, renforçant ainsi l’importance de l’ecommerce en tant que moteur de croissance pour le commerce de détail.
Les ventes en ligne devraient ainsi représenter 10% (6,3 milliards d’euros) des ventes totales de Noël, contre 7,8% (4,8 milliards d’euros) en 2009 et 6,4% (3,9 milliards d’euros) en 2008. Cette année, l’e-commerce comptera pour 10 centimes de chaque euro dépensé contre 6 centimes en 2008.
Enfin, les Français devraient arriver à la troisième place européenne en matière de dépenses sur Internet à Noël (6,3 milliards
d’euros), juste derrière les Britanniques (13 milliards d’euros) et les Allemands (8 milliards d’euros). A l’inverse, les
consommateurs italiens (1,5%), espagnols (2%), suédois (8,9%) et néerlandais (9,1%) devraient accorder la plus faible
part de leur budget aux achats sur Internet.