Naissance d’une “élite digitale” à l’échelle mondiale

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Selon une récente étude menée par l’agence Turn, spécialiste des technologies publicitaires à destination des acteurs du Real Time Bidding (RTB), une “élite digitale” serait en train d’émerger aux Etats-unis.

Cette élite, qui représenterait 2% de l’audience globale en ligne, intéresse particulièrement les annonceurs qui dépenseraient ainsi 85% de plus en publicité display, mobile, vidéo et sur les réseaux sociaux pour l’atteindre. Il faut dire que, selon l’étude “the Digital Audience” réalisée par Turn, cette audience est tellement à l’écoute qu’elle voit 24 fois plus de publicités que le client numérique moyen. Par ailleurs cette audience “premium” serait beaucoup plus susceptible de s’engager avec les marques à travers Facebook ou les publicités vidéo.

Cela n’a rien d’étonnant qu’un groupe de consommateurs “premium” qui a un pouvoir d’achat élevé soit très attractif pour les responsables marketing”, souligne Pierre Naggar, Directeur de Turn Europe. “Ce qui est incroyable c’est tout ce que l’on sait sur cette “élite digitale” et ce qui les rend tellement importants. Ils peuvent être touchés de manière très rentable par des responsables marketing astucieux qui comprennent la puissance de la plateforme de Turn, ainsi que l’ampleur et la pertinence des données qui sont délivrées.

Mais alors ces “élites”, qui sont-il? L’étude de Turn en brosse un rapide portrait robot : âgés de 21 à 34 ans, ils rentrent dans la catégorie “cols blancs” et gagnent en moyenne 76 900 dollars par an (environ 60 000). Ils sont plutôt citadins, aiment les voyages, les gadgets et “font volontiers leurs courses chez Banana Republic ou Sephora“. Plus précis encore, ils lisent Elle ou GQ et regardent la série Family Guy.

Pour l’heure 85% de cette élite digitale habite aux Etats-Unis et 10% se trouve en Europe, région “qui est en train de croître très rapidement”, souligne l’étude.

Mais l’étude de Turn fait ressortir d’autres données intéressante sur les tendances du CPM (coût au mille), notamment, à travers les différents canaux et les différentes régions. Ainsi l’on apprend que les impressions publicitaires sur mobile restent très peu chères notamment à cause d’inquiétudes sur la fiabilité de l’écosystème et des règles sur l’anonymat des données de ciblage. Le CPM moyen pour le mobile a chuté de 45% et est passé de 1,31 dollars à 0,72 dollars entre janvier et mars 2013.

La publicité sur Facebook demeure en revanche rentable et remporte un franc succès. La plate-forme Turn a ainsi vu son volume d’impressions croître pour atteindre plusieurs milliards par mois. Le CPM moyen de la publicité sur Facebook a baissé de 20%, passant de 0,30 dollars à 0,24 dollars entre janvier et mars 2013.

Enfin, le display et la publicité vidéo continuent à dominer le marché. Le CPM du display est ainsi passé de 0,92 dollars à 1,06 dollars soit une hausse de 15,2%.

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